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Chen Guo Fu & la Grande Ourse

            Printemps 2005, la Grande Ourse est en voyage d’étude en Chine. Ce voyage passe inévitablement par la Chin Woo à Shanghai. JJ Sagot avait demandé aux dirigeants d’organiser une enseignement mené par Zhou Min De, le fameux maître de style Yang (style alors pratiqué à la Grande Ourse) et par une enseignante d’éventail. Celle-ci étant indisponible, c’est Chen Guo Fu qui se propose de recevoir le groupe de la Grande Ourse et d’accompagner Zhou pour un séjour de pratique et d’étude à Huang shan, la Montagne Jaune.

            Chen avait entendu dire que JJ Sagot pratiquait le style Sun et en était curieux. Dès la première prestation, Chen interrompt JJS et lui propose de revoir sa pratique de fond en comble. La rencontre est sérieuse mais joyeuse. Dès ce premier moment suivi du séjour à Huang shan, une amitié sincère et profonde naît entre les deux hommes.

JJ Sagot retourne le voir dès l’année suivante. Puis Chen vient à Périgueux en 2007. Il dirige 3 stages à Chaulnes  (2007, 2009 et 2012) en professant les styles Wu & Sun. JJ va à Shanghai plusieurs fois dans les années 2010 travailler avec Chen. Grâce à Liang Shu hua et Emmanuel Véron qui assurent souvent la fonction d’interprète, Chen peut donner des précisions très affinées sur la pratique et confier des anecdotes quant à l’histoire du taichi telle qu’il l’a vécue lui-même.

       

23 Chen à Chaulnes 2012.JPG
22 Au travail avec Chen Shanghai 2011.jpg

  Chen avait entendu dire que JJ Sagot pratiquait le style Sun et en était curieux. Dès la première prestation, Chen interrompt JJS et lui propose de revoir sa pratique de fond en comble. La rencontre est sérieuse mais joyeuse. Dès ce premier moment suivi du séjour à Huang shan, une amitié sincère et profonde naît entre les deux hommes.

JJ Sagot retourne le voir dès l’année suivante. Puis Chen vient à Périgueux en 2007. Il dirige 3 stages à Chaulnes  (2007, 2009 et 2012) en professant les styles Wu & Sun. JJ va à Shanghai plusieurs fois dans les années 2010 travailler avec Chen. Grâce à Liang Shu hua et Emmanuel Véron qui assurent souvent la fonction d’interprète, Chen peut donner des précisions très affinées sur la pratique et confier des anecdotes quant à l’histoire du taichi telle qu’il l’a vécue lui-même.

    Un nouveau séjour de Chen en France est programmé en 2018 mais reporté à cause d’un petit ennui de santé de Chen, puis annulé définitivement en raison de la pandémie qui commence fin 2019 en Chine. Depuis, les contacts se font en vidéo par WeChat, grâce au concours toujours disponible de Liang Xiaoxin, l’interprète « officielle» de la Grande Ourse et de Chen Aimin , la fille de Chen Guofu, très présente auprès de lui (elle l’avait accompagné en France en 2012). Ainsi, Chen et JJ peuvent continuer à converser un peu…

            Chen ne s’est jamais situé en maître arbitraire, a toujours fait laissé JJ Sagot libre de ses décisions d’orientation et de choix pédagogiques. Il l’appelle même « chef » pour le signifier, ce qui semble paradoxal ! JJ l’appelle « Lao Chen » c’est à dire « vieux Chen » , ce qui est une marque de respect et d’affection. Pas de rapport de maître à disciple avec les formes rigides que l’on peut voir souvent, mais une confiance réciproque et une profonde affection, propices à une transmission authentique. Cependant, l’enseignement direct de Chen à JJ a été d’une grande rigueur et d’une intransigeance sans faille, Chen prétendant être aussi sévère que Sun Jian Yun l’avait été avec lui. JJ en témoigne en faisant référence aux longues séances matinales dans un petit parc poussiéreux de Shanghai ou sous la petite « pagode » périgourdine.

            Lors des stages (du premier à Huang shan en 2005 au dernier à Chaulnes en 2012), Chen Guofu a toujours su se rendre disponible pour tous, sans faire de hiérarchie : chacun et chacune a eu droit à son regard attentif et à ses conseils appropriés. Jamais avare de démonstrations, de corrections, de reformulations, Chen s’est montré d’une bienveillance appréciée de tous. Il a particulièrement apprécié de travailler avec les jeunes de l’association (qui lui ont bien rendu) d’autant plus que le taichichuan est en perte de vitesse chez les jeunes Chinois.

            La Grande Ourse, enseignants et pratiquants, savent ce qu’ils doivent à Chen Guofu, tant sur la qualité de la transmission, que pour l’exemple qu’il a donné des vertus du cœur.

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